Des entreprises, petites et grandes, essaient de naviguer à travers une tempête parsemée de salaires à la hausse, d’employés ayant des offres multiples et d’une panoplie de tentatives de séduction de l’employé.
Je suis chanceuse, je suis consultante pour une entreprise qui écoute d’une oreille attentive, et qui a su s’adapter pour braver la tempête.
J’ai également des clients, des entreprises qui font des sérieuses remises en question de leurs valeurs, pour les gens. Leurs gens, ceux qui sont au premier front et qui font en sorte que le tout tient debout, même durant la tempête.
Parmi ces « pionniers », je tiens à mentionner cette PME Montréalaise qui a décidé de prendre les grands moyens et de réduire la semaine de travail à 4 jours. Ceci, en plus d’offrir déjà un horaire flexible. C’est ce qu’on pourrait appeler une excellente capacité d’adaptation.
Ailleurs, par contre, la situation est moins rose.
Une dichotomie importante se retrouve souvent entre les valeurs des employés actuels et potentiels et celles de l’employeur. Dans les entreprises qui refusent de s’adapter, les valeurs de flexibilité et d’équilibre qui surgissent d’une remise en question profonde n’ont visiblement pas leur place. Et c’est bien dommage, car un employé qui sent qu’on est à l’écoute de ses besoins sera d’autant plus productif.