ATS, vous avez dit « ATS » ? Mais qu’est-ce qu’un ATS? Derrière ces trois lettres, qui signifient tout simplement « Applicant Tracking System », se cache une foule d’opportunités dans le cadre d’une politique de recrutement optimale. C’est un fait acquis, la technologie est devenue le médium et la voie privilégiés des gestionnaires comme des candidats. Qui sait même si, plus qu’un « contenant », la solution logicielle de l’ATS n’est pas un contenu en soi ! Chose certaine, quels que soient la plateforme, l’interface et le budget de déploiement (et de fonctionnement) envisagés, le choix d’un ATS requiert, pour une entreprise et en particulier pour ses équipes de GRH, une mûre réflexion couplée à une analyse des besoins à court… et à long terme.
Commençons par le commencement. Pour le définir simplement, l’ATS est une solution de gestion du processus de recrutement de A… à Z. Ce qui signifie qu’il permet de diffuser par voie multiple des offres d’emploi et de gérer, de suivre et d’analyser (grâce par exemple à un module de statistiques) toutes les candidatures reçues. Précisons ensuite que la solution de l’ATS peut prendre deux formes : soit un logiciel installé sur un poste, soit une base de données à distance — ce qu’on appelle « SaaS » ou « Logiciel en tant que Service », modèle de distribution infonuagique.
Tout dépend des ressources dont dispose l’entreprise, ainsi que de sa vision technologique de la gestion des recrutements. Dans tous les cas, l’ATS se veut plus qu’un simple outil de recrutement. C’est, de prime abord, une solution collaborative, pour ne pas dire participative, ultramoderne, puisqu’elle permet aux recruteurs de « partager » les profils qui les intéressent à un instant T. Par ailleurs, l’ATS constitue désormais l’atout logiciel indispensable pour gérer les dizaines — sinon les centaines — de CV que reçoit un recruteur chaque jour. Et s’il facilite évidemment la publication des offres d’emploi, le système offre au gestionnaire de créer, avec les meilleurs ajustements possible, des banques de candidats qu’il peut alors trier, commenter, annoter et surtout superviser avant même d’en avoir besoin.
En un mot : l’ATS favorise l’anticipation. Quoi de plus efficace, de plus productif et donc de plus profitable, que de gérer, aujourd’hui en toute facilité et avec sérénité, des recrutements que l’on pourrait avoir à effectuer demain dans l’urgence et la précipitation ?