Qui n’a jamais entendu parler de « ressources humaines »? Et qui ne s’est jamais demandé ce que pouvait recouvrir ce domaine de gestion? À lui seul, ce secteur très en vogue implique au sein de toute entreprise deux grands volets d’intervention, l’un administratif, l’autre davantage tourné vers le relationnel et la direction d’équipes. Internet a beau être passé par là, le facteur humain reste déterminant dans la poursuite des affaires! « On peut juger du caractère des hommes par leurs entreprises », disait Voltaire. Et si, à l’inverse, l’on pouvait clairement considérer la performance d’une entreprise par un suivi optimal des compétences des femmes et des hommes qui la composent ?
Les « RH », comme on les désigne en abrégé dans le milieu professionnel, renvoient à des fonctions et services dont la taille, bien sûr, est amenée à varier en fonction de l’entreprise elle-même. Il n’est pas rare en effet que des petites, voire des moyennes sociétés confient la gestion de leurs ressources humaines à des cabinets spécialisés dont la tâche consistera alors à gérer les politiques salariales, mais aussi les recrutements, formations, réductions ou optimisations de personnel. Si l’avènement des nouvelles technologies ou ce que beaucoup appellent la « révolution numérique » a bouleversé, souvent pour le meilleur, les approches et processus de production de nombreuses structures, il n’en reste pas moins que l’humain représente, aujourd’hui encore, le « capital » majeur de toute entreprise. Or, c’est bien ce « capital » — terme adopté par les uns, décrié par les autres — qu’une « GRH » (G pour… gestion) raisonnée et moderne doit chercher à faire fructifier. La question étant de savoir comment, et avec quels outils, stratégies et mesures adaptés.